mercredi 5 juin 2013

retours de lectures -Florilège-



Voilà, je l'ai fini. Ou pas, d'ailleurs, je ne sais pas si ce livre se termine vraiment, ou s'il continue, après sa lecture, son petit bonhomme de chemin, en nous.
Qu'en dire qui n'ait déjà été dit? Je ne sais pas. Qu'il est touchant, extrêmement bien écrit, infiniment juste? Certainement. Que l'on devine derrière chaque mot, sous chaque phrase, la sincérité de l'auteur, son travail de recherche,... sa droiture face au "devoir de mémoire"? Aucun doute. Que l'auteur s'est tellement "coltiné" cette guerre qu'elle la transpire de manière aussi vraie dans la peau d'un homme ou d'une femme? Oui, on peut dire tout ça.
Mais il y a quelque chose en plus, dans ce livre. Un travail d'équilibriste, un truc extrêmement maîtrisé, et qui pourtant est d'une complexité infinie à tenir de bout en bout: C'est le jeu de balancier entre ce qu'il faut dire, et ce qu'il faut taire. Ce qu'il faut décrire et ce qu'il faut sous-entendre. Ce qu'il faut cracher hurler vomir..., et ce qu'il faut garder de douceur et de beauté. Parce que la guerre, c'est ce mélange là. De violence absolue, laide et puante, et de vie qui perdure, émouvante et belle (ou pas). En qu'on ne peut s'atteler à l'écrire, je crois, que si on accepte cette dualité.

Il y a dans le travail de Maryline ce juste équilibre. Elle ne cache rien des laideurs, mais n'occulte rien des beautés. En équilibrant ses extrèmes, car elle ne nous les dissimule pas, elle propose finalement un entre-deux infiniment humain. Au fond, rien n'est jamais ni tout à fait noir ni tout à fait blanc... On lit, on souffre, on espère, on a le bide noué et le sourire aux lèvres, on a l'impression la certitude qu'on va crever et en même temps qu'on sera rentré à la Noël prochaine.

Le chemin que nous font faire ces dames n'est pas banal Merci Maryline! (Gaëlle Pingault-Guipel)

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Petit format, comme les livres de sagesse, mais empli d'histoires intimes, de souffrances et d'espoir, ce recueil de nouvelles a gardé quelques plumes laissées par l'auteur certainement. On n'en sort pas indemne. MERCI Maryline ! (Isabelle Baldacchino -Belgique).
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"L'idée de nouvelles centrées sur la figure emblématique d'un poilu et d'une femme de la société civile est très prenante. Beaucoup de pudeur dans la description des sentiments, un beau style .... enfin ,un recueil original,personnel ,émouvant.
Bravo et continuez dans cette veine littéraire...
c'est incroyable comme cette guerre reste très présente et chargée de sentiments si forts pour beaucoup ,sans doute ravivés par les récits familiaux et ces listes si incroyablement longues,inscrites sur tous ces monuments aux morts..." ( Janine Peyron-Charron-Paris).

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Bravo, félicitations......

Chaque histoire m'a entrainé dans un flot d'émotion.Mon Dieu comme tous et toutes ont soufferts. Beaucoup de ne sont pas revenus, et le malheur est tombé dans les familles.

Quel bel hommage à ton grand Oncle.ta grand-mère et tante au delà de la mort sont parties le retrouver, elles auraient appréciées avec beaucoup... d'émotion et de fierté ton recueil.

Les hommes étaient fous.....Dieu ne voulu pas s'en mêler ! Les enfants mourraient dans la tourmente jusque dans l'Eglise.

J'ai eu des larmes dans les yeux à plusieurs reprises.

Honneur à tous ces Hommes qui ont défendu leur FRANCE !, au péril de leur vie , de leurs blessures, de leurs souffrances..."(Pierrette Goizet 33-Gironde)

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