samedi 21 mars 2020

#J5 #RESTEZCHEZVOUS BILLET D'HUMEUR A MES LECTEURS-TRICES

Ce n’est pas l’homme qui arrête le temps, c’est le temps qui arrête l’homme »…Cette citation m’interpelle et vous ?
Depuis cette période de confinement, j’ai parfois un doute sur le jour et la date. Le calendrier joue à saute-mouton avec l’éphéméride farceur. Les journées, quant à elles sont rythmées par de nouvelles habitudes.
Je ne me plains pas. Je n’en ai ni le droit ni la légitimité. Pensées à ceux qui sont obligés d’affronter le dehors, de tutoyer le quotidien, une épée de Damoclès au-dessus de leur tête : le personnel soignant, les représentants des forces de l’ordre, les personnels des crèches, des supermarchés, les éboueurs, les routiers…Cette liste est non exhaustive. On pourrait les applaudir eux aussi, non ?!
J’espère que dans l’après, nous saurons encore soutenir ceux qui se battent pour notre santé et que les fenêtres s’ouvriront encore sur d’autres possibles… Parenthèse ou tournant dans notre mode de vie ? Telle est la question.
Avant-Après…J’ai toujours pris conscience du temps qui passe et qui ne se rattrape plus ou pas. Je dis toujours que j’essaye de manger la vie avant qu’elle ne me bouffe. #lafibromyalgie est sournoise et parfois me sabre par derrière. Donc, j’ai tendance à mettre les bouchées doubles et à m’épuiser plus que de raison.
Dans cet entre-deux, la maladie me lâche le panty. En mode pause. Je tourne au ralenti ce qui ne signifie pas que je lâche l’affaire. Pas question.
J’ai organisé mon temps, mes journées autrement. Curieusement, je pourrai écrire davantage mais mis à part quelques mots jetés sur le papier selon mes humeurs, je préfère lire. Lire pour mes recherches liées au prochain roman mais également pour m’évader, apprendre, comprendre…lu sur la page de #ericpessan "le confinement n'est pas une résidence de la création". J'aime beaucoup, énormément...
Les mots ont également le pouvoir de me surprendre. Quelques écrivains ont décrit « leur fuite », « leur exode » (sic) : cette rhétorique me donne la nausée. Une copine les a surnommés les #hérosdestransats…C’est un peu cela…je vous laisse lire, découvrir et comprendre par vous-mêmes.
Monde parallèle…même dans le confinement, la #fracturesociale apparaît au grand jour encore plus violente.
Samedi dernier, j’ai fait provision de livres à la bibliothèque encore ouverte de mon quartier. Cette semaine, en soutien aux libraires indépendants, j’ai passé commande de trois livres : deux de Jean-Christophe Portes et le dernier Sophie Brocas… Cette femme a une écriture qui sait m’émouvoir. Quant au premier, c’est une découverte : polar historique remarqué par #lagriffenoire.
Après cette tempête bactériologique, je nous souhaite des retrouvailles heureuses, solidaires avec tous ces libraires auxquels je dois tant. Pensées vers Pascal Dulondel de la #librairiecosmopolite qui, il y a quelques années, se relevait courageusement d’une liquidation judiciaire. Angoulême, lui doit beaucoup ; il est un des maillons essentiels de la chaine culturelle de ma ville de naissance.
En parlant de livre, ma biographie romancée de #lagoulue continue son chemin. Mardi dernier, j’ai répondu à une interview mise en ligne sur le site #lettrescapitales. Merci à Dan Burcea pour son accueil et son invitation.
Dans cet entre-deux, où le temps est assassin, j’occupe également mon esprit en cuisine : plats salés, desserts. Rien de très compliqué avec les ingrédients qui se trouvent en ma possession. On appelle cela la cuisine du placard ! J’ai entendu cette expression à la radio…Cela m’a fait sourire.
Quelques bananes mûres, des oléagineux, de la farine, de la levure, du sucre, des œufs… Je ne vais pas vous chanter la recette façon « #cakedamour » dans le film Peau d’Âne de Jacques Demy…mais voilà comment vous y prendre :
Battre trois œufs avec 100 g de sucre et 100 g de fromage blanc (j’ai pris du yaourt grec ou du Alpro vanille (3 cuillères à soupe). Ajoutez 200 g de farine complète (mais vous prenez la farine que vous avez, (je l’ai fait avec de l’épeautre), 1 sachet de levure chimique. 50g de noix concassés et 3 bananes bien mûres écrasées à la fourchette. Versez dans un moule beurré ou chemisé avec du papier sulfurisé. Cuire 45 minutes à 180° (th 6).
Dans cet entre-deux, je pense fort à vous.
On continue à soutenir nos soignants en restant chez nous.
#J5
#confinement
#solidaire
#restezchezvous


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