vendredi 10 avril 2020

#J25#RESTEZCHEZVOUS#BILLETDHUMEUR

La musique a des vertus apaisantes selon les écrits de Platon. Aristote lui parle de catharsis pour désigner la purification des âmes par l’art.
Quant à moi, je pense que si la musique adoucit les mœurs, elle dompte également nos peurs.
Je ne vais pas faire ici de cours de philo, ce n’est pas le lieu et je n’en ai pas les compétences…mais comme dirait Amel B « Je n’ai qu’une philosophie être acceptée comme je suis avec la force et le sourire le poing levé vers l’avenir* »…Vous pourrez toutefois remarquer ce grand écart sans échauffement entre deux philosophes et la chanson dite populaire.

En ce qui me concerne, je suis une adepte de la chanson française. J’ai des goûts très éclectiques. J’aime les chansons de Barbara, de Fréhel mais aussi celles d’Angèle, Clara Luciani et Françoise Hardy. J’aime fredonner Trénet, Aznavour, Ferrat mais aussi Bécaud, Renan Luce, Benabar … La liste est loin d’être close… La musique anglo-américaine s’invitent également à la maison et notamment ces jours ci avec Johnny Cash et son "I walk the line"…

Je chantonne pour me redonner le moral ou encourager un.e ami.e qui va mal. Il se trouve toujours un air, un refrain approprié à la situation. Et oui comme le dit le poète : « Un rien me fait chanter, un rien me fait danser**»…

Je me souviens d’un dîner à la fin d’un salon du livre où avec Eric G mon voisin de table, nous nous étions égosillés dans le brouhaha général. . Je ne suis jamais la dernière à pousser la chansonnette mais faire tourner les serviettes j’avoue je n’aime pas trop ça ou alors après 10 calvas ! (euh, c’est pour la rime, je ne bois pas). Ceci-dit les paroles de la Madelon et de Pochtron je les connais également…Toujours ce grand écart sans échauffement.
Cette semaine, j’ai été très sensible aux petits clins d’yeux musicaux glanés sur quelques pages amies et aux dédicaces musicales qui m’ont été adressées.

Ces promenades en chansons, cette ballade pour gens heureux me font du bien, me permettent de m’échapper, de prendre la clé des chants, des champs, la clé de l’amitié.
Ludovic M me fait découvrir Ycare, Thierry B gratte sur sa guitare une mélodie peu connue de Charles Trénet, Edouard B me dédicace deux très belles chansons « C’est beau la vie » et « Il ne suffirait de presque rien ».

J’aime  écouter  les mélodies sentimentales et danser sur des trucs improbables qui (re)deviendront les tubes de demain… Tout est question de Tempo, d’époque…

Les chansons font partie de notre histoire personnelle, accrochées à des pans de nos mémoires. Elles sont tatouées à nos peaux, gravées dans nos cœurs. Notre petite madeleine de Proust. Certaines nous ramènent à des souvenirs joyeux ou malheureux. La vie, quoi !

« C’est encore ce qui m’étonne dans la vie, moi qui suis à l’automne de ma vie, on oublie tant de soirs de tristesse mais jamais un matin de tendresse*** »…

Sourire devant les multiples reprises de la chanson « La Tendresse » crée par Bourvil (Noël Roux/ Hubert Giraud). Des chansons sur la tendresse, il y a eu également celle de Daniel Guichard et Elton John…alors pourquoi choisir celle-ci plutôt qu’une autre ? Je ne cherche pas, j’écoute..

Aux interprétations people je découvre dans des registres différents celles de Célestine ou Sylvain Duthu.
Je vous laisse faire leurs connaissances en empruntant les chemins de traverse…

Belles fêtes pascales à tous et toutes !
*Amel Bent : Ma philosophie
** Charles Trenet : Un rien me fait chanter
*** Jean Gabin : Maintenant je sais
#J25
#restezchezvous








Illustration : Kanako L'Illustratrice

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